23/03/2020
Transport - Logistique, Commission, Air
Pour lutter contre la propagation du covid-19, les dessertes aériennes de La Réunion et de la zone Caraïbe sont réduites à compter du 23 mars minuit.
Seuls des motifs « impérieux d'ordre personnel ou familial », « de santé relevant de l'urgence » ou « professionnel ne pouvant être différé » autorisent l’accès à un vol à destination ou en provenance de La Réunion, Mayotte, la Guadeloupe, la Martinique, la Guyane, Saint-Martin et Saint-Barthélemy, et entre ces îles. La Nouvelle-Calédonie, la Polynésie française ou Saint-Pierre et Miquelon ne sont pas concernés par ces restrictions de déplacement.
Les voyages qui seraient opérés dans le cadre de ces motifs exceptionnels doivent être justifiés par « un ou plusieurs documents » et être accompagnés de l’attestation de déplacement dérogatoire, dûment datée et signée.
Si elles ne visent que le transport aérien de passagers, ces restrictions auront inévitablement des impacts sur l’activité cargo. Le fret aérien approvisionnant les collectivités citées par l’arrêté circule habituellement dans les soutes des avions acheminant des personnes. Le contingentement de l’accès à ces vols ne peut qu’en réduire encore le nombre, donc l’offre de transport permettant habituellement à l’activité « Marchandises » d'être acheminée depuis ou vers ces territoires.
Source : Actualités du droit